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DÉTAILS SUR LES ACTEURS, LEUR NATURE ET LEURS INTERACTIONS

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Acteurs: Introduction

LES ACTEURS DE LA CONTROVERSE

Les différents acteurs qui s’affrontent dans cette controverse sont principalement les scientifiques, les généticiens,  les psychologues et sociologues. Les avis sont variées, certains pensent que l’intelligence est complètement héréditaire (certains pensent même qu’elle provient du chromosome X de la mère). D’autres en revanches, pensent que le facteur est entièrement dû à l’environnement dans lequel on aurait évolué étant enfant. Mais d’autres pensent également qu’il y a une juste part des deux dans l’intelligence, l’innée et l’environnement qui aurait une influence (c’est l’un des débats les plus récents). Mais est-ce que tous les test et études qui ont eu lieu nous permet réellement d’être si sûr de cela ?

De nombreux chercheurs de plusieurs instituts scientifiques et d’universités à travers le monde on fait des recherches pendant plusieurs années pour essayer de résoudre le mystère de l’origine de l’intelligence. Ces recherches ont débuté à partir du XIXe siècle et continues de nos jours.

Les avis divergent et s’affrontent, parfois se rejoignent. Certains s’allient, travaillent ensembles.

On a remarqué que généralement les avis entre scientifiques et psychologues divergeaient. Les psychologues sont plus en accords pour affirmer que l’intelligence est influencée par 45 l’environnement et les scientifiques qu’elle est essentiellement génétique. Mais parfois ces deux partis travaillent ensemble. De nos jours, la majorité des chercheurs pensent que l’intelligence provient des deux.

Des chercheurs (scientifiques et psychologues) du King’s College London, notamment le Dr Sylvane Desrivières ou les psychologues Michael Rutter et Robert Plomin.

Des chercheurs provenant des universités du Colorado ou de Pennsylvanie comme Gerald E. McClearn et John C. Defries.

Zaho Bowen est un jeune et actuel Directeur du laboratoire de génomique cognitive du Beijing Genomics Institute. 

Eric Turkheimer est un professeur en psychologie à l’université de Virginie.


De nombreux scientifiques, généticiens et psychologues ont collaboré et travaillé ensemble dans le but de résoudre ce mystère comme John Loehlin, Gardner Lindzey et J.N Spuhler ou encore Gerald McClearn, Michael Rutter, Robert Plomin et John DeFries.

Acteurs: Corps

Attitude, perception et influence vis a vis de la controverse des différents acteurs

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Acteurs: Image

ARGUMENTS ET PREUVES QUE LES ACTEURS UTILISENT

  • Etude de Cyril Burt sur la mesure du niveau de corrélation statistique entre l’intelligence des parents et celle de leurs enfants :

On ne  peut pas réellement en déduire que les enfants de parents avec une “intelligence plus élevée” seront plus intelligents que les autres mais, un lien statistique clair (0.5%) apparaît cependant : les enfants de parents intelligents ont plus de chances d’être intelligents que les enfants de parents qualifiés de “moins intelligents”. Mais ceci peut également être attribué à l’éducation des enfants.

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  • Etude de Robert Lehrke 1972 : lien entre chromosome X et intelligence ?

Une étude de 1972 de Robert Lehrke, qui a été le premier à formuler un lien entre le chromosome X et les capacités cognitives. Mais son étude concernait un échantillon faible (une dizaine de familles) et faisait le constat que les troubles mentaux touchaient plus les hommes que les femmes. Lehrke conclut alors que les gènes ayant une influence sur l’intelligence se trouvaient sur le chromosome X.

Plusieurs études ont ensuite mis en évidence le fait que plusieurs gènes responsables de troubles mentaux étaient situés sur ce chromosome X, renforçant la thèse de Lehrke. Mais à mesure que les recherches génétiques ont progressé dans l’identification des gènes et leurs fonctions, il est apparu que cela n’était pas aussi simple.

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  • Expérience de Robert Tryon :

Robert Tryon a mené une expérience sur des rats dans le but de déterminer si leurs capacités à se débrouiller pour sortir d’un labyrinthe était génétique.

« Les travaux consistaient à étudier statistiquement l’influence génétique sur la capacité des rats à trouver leur chemin dans un labyrinthe. On a croisé entre eux d’une part les rats qui faisaient le moins d’erreurs et d’autre part les rats qui faisaient le plus d’erreurs. En procédant ainsi, jusqu’à la huitième génération, on a obtenu des différences de plus en plus significatives dans les résultats entre ceux qui descendaient des plus habiles à trouver leur chemin et ceux qui descendaient des moins habiles. Les rats étaient bien entendus élevés et manipulés de la même manière. Ces travaux appuient indiscutablement la thèse de l’inné : les aptitudes à résoudre des problèmes se transmettent génétiquement chez les rats. Mais en est-il de même chez les hommes ? »

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  • Expérience de Loehlin, Lindzey et Spuhler (1975) :

Expérience menée entre des individus plus ou moins proches génétiquements : 

des jumeaux (vrais et faux), des parents et leurs enfants (1er degré), des grands parents, les petits-enfants, et frères et soeurs (2e et 3e degré)

Ces chercheurs ont conclu de cette expérience que les aptitudes cognitives générales augmentent avec la proximité génétique et aurait ainsi une part sur le niveau d’intelligence des individus.

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  • Etude de  Robert Plomin, Gerald E. McClearn, Michael Rutter et John C. DeFries :

Des travaux ont été réalisés sur la répartition de l’intelligence entre des individus qui ont les mêmes gènes, et qui avaient strictement le même environnement. On remarque un pic très important pour les personnes qui ont les mêmes gènes à 100.

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  • Le sociologue Pierre Bourdieu et son ouvrage qui a fort controversé son époque :

Pierre Bourdieu a émis une thèse fortement controversé. Son ouvrage Le racisme de l’intelligence parle des inégalité en matières d’éducation, et donc, que l’intelligence provient de l’environnement dans lequel on a été éduqué. Mais pour lui, cela signifie une grande part du capital génétique. On naît plus favorisé et plus intelligent si on vient d’une famille plus aisée.

“Il faut avoir à l’esprit qu’il n’y a pas un racisme, mais des racismes : il y a autant de racismes qu’il y a de groupes qui ont besoin de se justifier d’exister comme ils existent, ce qui constitue la fonction invariante des racismes.” Racisme de l’intelligence par Pierre Bourdieu.

Le racisme de l’intelligence est un racisme de la classe dominante (donc de ceux qui en principe sont les plus riches, capables d’accéder à une meilleure éducation, et un meilleur patrimoine génétique). Il y a ainsi une transmission du capital culturel. Cela est donc pour lui un capital que l’on hérite naturellement, et donc inné.

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  • Le psychologue Donald Hebb et les facteurs de croissance intellectuelle :

“Deux facteurs déterminent la croissance intellectuelle : un potentiel inné, absolument indispensable, et un environnement stimulant, tout aussi indispensable.” Ainsi, l’intelligence proviendrait des deux. Mais c’est juste une idée, une pensée, qu’il a énoncé sans fondement et sans preuve.

‘Dans un environnement parfait, c’est la structure innée qui fixe la cadence ; mais en partant d’une hérédité de génie, c’est l’environnement qui domine.”

Il y a matière à débat dans cette déclaration, car impossible de réellement testé cela sur un grand nombre de personnes. Un environnement parfait n’existe pas et rare sont ceux qui ont une hérédité de génie. Difficile de comparer.

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  • Le psychologue Stanislas Dehaene et son ouvrage Psychologie cognitive et expérimentale

Stanislas Dehaene va se baser dans son ouvrage des précédentes paroles de D. Hebb, et être en accord avec lui.  “Dans le domaine de l’apprentissage, il est vain d’opposé l’innée à l’acquis”. Ainsi, l’innée et l’acquis vont de paire pour lui. Mais est-ce que l’intelligence n’est réellement qu’une question d’apprentissage ?

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  • Les chercheurs du King’s College London (Sylvane Desrivières et ses collègues) :

Des études récentes sur les gènes responsables de l’intelligence ont été réalisés par les scientifiques du King’s College de Londres. Ils auraient déterminés un premier gène lié à la matière grise du cerveau qui serait également lié à notre degré d’intelligence. La matière grise est la partie la plus externe du cerveau et qui joue un rôle clé dans notre mémoire, notre pensée, notre langue. Notre intelligence proviendrait donc de là et non d’un gène spécifique à l’intelligence.

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  • Le chercheur Zhao Bowen aurait dit :

« Nous devons savoir qu’au sein de ce que nous avons déjà hérité, il y a des facteurs sur lesquels nous n’avons pas d’influence et d’autres que l’on peut changer. Et nous tentons de faire bon usage de ces derniers en cultivant notre potentiel dans un environnement optimal. » Article Le Monde

Ainsi, pour lui,  notre intelligence proviendrait au départ de nos gènes mais pourrait être influencé par la suite par l’environnement. Mais cela reste une supposition. On parlerai donc ici de la plasticité cérébrale.

 

 

 

 

CHRONOLOGIE DE LA CONTROVERSE

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Acteurs: Corps
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